1. |
Comme une ronde
03:30
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Comme la ronde
D’une étoile qui tombe
Com’ du bois brûlé
Tout sera donc passé
Dit mon destin
Mes soupirs au matins
Mes élans lancés
N’étaient-ils que rêvés ?
Comme une fumée,
Tel un aigle aux nuées
Une ombre portée
Un dessin effacé
Dit mon frangin
Mes amours mes câlins
La paix qui s’est posée
N’était-ce donc qu’une trêve ?
Dis mon ami
Si tout doit s’arrêter
Qu’auras-tu fait mon prince
Des rois qui t’ont parlé
Qu’auront nous fait
Du sang qui nous a fait
Qu’auront nous fait
Mon cœur de nos couleurs
Comme une fumée,
Tel un aigle aux nuées
Une ombre portée
Un dessin effacé
Dit mon frangin
Mes amours mes câlins
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2. |
Romance des alizées
04:44
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Le soir ma guitare sait te chanter
Il harmonise le chant des alizés
Sans le soleil, sans l’océan, le ciel
Sans la douceur, cette saveur, Cannelle
Sans ses allures et ses figures Ebène
C’est le néant une détresse qui m’enchaîne
Mon île me manque ne va t-elle pas m’oublier
Écoute romance c’est pour toi m’a bien aimée
Oui c’est pour toi ma bien aimée
Lueur de ces matins d’été
Sueurs saveurs de peaux mêlées...
Et à Paris, moi toujours à te rêver
Je déambule sur le bitume mouillé
Mon île me manque la mer nous a séparé
Et toi tu me manques ne vas-tu pas m’oublier
Oui c’est pour toi ma bien aimée
Toast :
Si Syracuse est en Sicile, moi je te le dis
Toute les îles ont le soleil et la mer aussi
Pour me donner l’envie de toaster
C’est sur des toms et dans le pas des filles
C’est un arôme c’est une famille
On est d’ailleurs au milieu des eaux
Ce n’est pas de hasard, c’est par notre peau.
On se connait, on se comprend « Man »
On reconnait ce qu’il en émane
On se connait, on se comprend « Man »
Et toi tu me manques ne vas-tu pas m’oublier
Au fil de l’absence de tous les manceliniers
(Toast)
Si Sainte-Lucie, si Sao Tomé me font rêver
Je dois avouer que la Jamaïque et la Dominique
(Lead))
Écoute romance, c’est pour toi ma bien aimée
(Toast)
Me font bouger me dépasser.
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3. |
Si jamais
04:00
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Si jamais si jamais j’aimais
si jamais je goûte à nouveau ce met
Silencieux, si tu le veux alors,
Je pourrais te dire où sont mes secrets.
C’est dans ces longs détours que l’amour,
Toujours nous joue, ses milles et un tours
De ses, tours qui ont emportés mes pas dans les siens
Brésil brésilien
De ces tours qui ont fait tourner ma tête à l’envers
Au sud hémisphère.
Si jamais si jamais je t’aimais
Je sais que j’aurais toujours un goût
De lait de coco Ou bien de son eau
J’aime cette soif, qui jamais ne passe
Dans ces voltes à l’envers, se danser,
Se voir un peu, puis se regarder
Espérar la nuit et la lune x crème,
Quand elle est pleine noire et blême
Capoeira lutte et ballet, puis dans un contretemps
Prendre le vent
Si jamais... si je t’aimais
Texte parlé :
C’est dans ces longs détours que l’amour
Toujours nous joue ses mille et un tours
Silencieux, si tu le veux alors,
(Si jamais, si j’aimais)
Je pourrais te dire où sont mes secrets.
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4. |
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Si an jou
Ou gadé toupatou
Pou wè si alantou
Rété lanmou
An péyi nou…
Si ou santi
lanvi shanjé la vi
Si sé la ghè tout koté
Si la tè – a ka pri difé…
Min dan min, nou ké sa lévé…
Min dan min, nou ké sa mashé…
Min dan min, nou ké sa vansé…
Min dan min, nou té sa shanté
Pa ni pléré
An lè, nou ka rivé…
Sé kon sa tout moun yé
Sé kon sa nou ka navigé…
Tyinbé mwin
An nou pran gran shimin
Pli bèl an ba la bay
Lè lespwa ka rété bô kay
Min dan min, pou fè jou rouvè
Min dan min, san gadé dèyè
Min dan min, lè solèy lévé
Min dan min, lè lan nuit tonbé…
Traduction:
Si un jour
Tu regardes partout
Pour voir si alentour
Il reste de l’amour
Dans notre pays...
Si tu ressens
L’envie de changer la vie
Si la guerre règne de tous côtés
Si la terre prend feu...
Main dans la main, nous avancerons...
Main dans la main, nous marcherons...
Main dans main, nous avancerons...
Main dans main, nous chanterons...
Oublions les pleurs
Un jour, nous toucherons au but...
C’est ainsi que va le monde
Et c’est ainsi que nous naviguons...
Prends mon bras
Pour emprunter le grand chemin.
Le meilleur est encore à venir
Lorsque l’espoir occupe la maison...
Main dans la main, pour que le jour naisse...
Main dans la main, sans regarder derrière...
Main dans la main, pour le soleil levant...
Main dans la main, pour la nuit qui vient
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5. |
Tendrement
03:20
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C’est tant de mots
C’est tendrement
Lentement toutes tes paroles
Volent et me frôle
C’est sans serment, c’est doucement
Que l’on se parle au commencement
Tendrement
Vers toi, nager, t’imaginer
C’est comme des raz de marée
Au creux de mes sens je veux t’égarer
Te goûter
C’est comme des raz de marée
Au creux de tes sens je veux m’égarer
Te goûter
C’est tant de mots
C’est tendrement
C’est tant de mots
C’est tendrement
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6. |
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Adieu foulard, adieu madras,
Adieu grain d'or, adieu collier chou
Doudou an mwen ki ka pati
Hélas, hélas cé pou toujou.
Doudou an mwen ki ka pati
Hélas, hélas cé pou toujou.
Adeus meu bem
Adeus já vem
O tempo Obscuro da saudade
A luz clara do seu olhar
Não vai voltar, no vai voltar
A luz claras do sé olhar
Não vai voltar, no vai voltar
Bonjour monsieur (Bonjour monsieur) le capitaine
Bonjour monsieur (Bonjour monsieur ) le commandant
Mwen vini fé’w an ti pétision
Pou ou Lésé doudou mwen,ba mwen
Mwen vini fé’w an ti pétision
Pou ou Lésé doudou mwen,ba mwen
Adeus meu mar immenso mar
Adeus meu ceu,vo te sonhar
La nacidad vo traballar
So prapodé aqui voltar
Adeus meu ceu
Adeus meu mar
Adié….
Traduction :
Adieu foulard, adieu madras,
Adieu grain d'or, adieu collier chou
Mon amour chéri, va partir
Hélas, hélas c'est pour toujours
Mon amour chéri, va partir
Hélas, hélas c'est pour toujours
Au revoir mon cher
l’au revoir est arrivé
Le temps sombre du désir est la
La claire lumière de tes yeux,
Ne reviendra pas, ne reviendra pas
La claire lumière de ton regard,
Ne reviendra pas, ne reviendra pas
Bonjour Monsieur le Capitaine
Bonjour Monsieur le Commandant
Je suis venu faire une demande
Pour que vous puissiez me laissiez mon amour
Je suis venu faire une demande
Pour que vous puissiez me laissiez mon amour
Adieu ma mer
immense aire
Adieu mon ciel, je te rêverai
A la ville,là-bas ,je part travailler
Juste pour que tu puisses revenir ici
A la ville,là-bas ,je part travailler
Juste pour que tu puisses revenir ici
Adieu mon ciel
Adieu ma mer
Au revoir….
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7. |
Eki
04:38
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8. |
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Ramenons toute nation vers l’union
Libérons l’esprit des tentations
Sans frontières ni jugements ressentons,
Qu’ensemble ensemble, l’humanité́ peut avancer («liberté́»)
Ils menèrent le (grand) combat du respect de l’homme
Portant l’immense éclat de tous ceux qui ont soufferts
Leur parlant de pays noirs libérés
Toujours tête haute, les pieds encrés, le poing levé́
« Pour l’identité »
« En me renversant, on n’a abattu à Saint-Domingue Que le tronc de l’arbre de la liberté́,
mais il repoussera Car ses racines sont profondes et nombreuses »
Rejetons tous ensemble les oppressions
Refusons pour tout homme les discriminations
Affranchissons chacun de l’illusion
Plus de frontières, de couleurs ou d’exclusions
Il révéla l’élégance des opprimés,
Insufflant «la force mot », pour ce relever
Criants du fond du chœur a tous les peuples
Qu’ensemble ensemble l’humanité́ peut bousculer
« Toutes fausses idées » ("liberté, dignité »)
Il leur dit(Il leur dit), il nous dit(il nous dit), il lui dit(, il lui dit), il te dit(il te dit), il me dit(il me dit) :
« Il faut être poreux à tous tout les souffles du monde »
Il leur dit(Il leur dit), il nous dit(il nous dit), il lui dit(, il lui dit), il te dit(il te dit), il me dit(il me dit) :
«A l’heure rouge des requins,
à l’heure rouge des nostalgies,
à l’heure rouge des miracles j’ai rencontré la liberté»
Respectons tous ensemble chaque nation
Impulsons pour chaque peuple leur libération
Transcendons en nous tous nos aspirations
Pour qu’ensemble ensemble,
l’humanité puisse révéler
« L’esprit d’égalité »
Ils affrontèrent seul, l’injuste autorité
Combattant dignement tout esprit tronqué
Attaché simplement à la vérité
Pour qu’ensemble ensemble,
L’humanité́ puisse révéler
« Son immensité́, et sa dignité, sa spiritualité »
Il leur dit(Il leur dit), il nous dit(il nous dit), il lui dit(, il lui dit), il te dit(il te dit), il me dit(il me dit) :
«Mon peuple, quand cesseras-tu d’être Le jouet du carnaval des autres»
Il leur dit(Il leur dit), il nous dit(il nous dit), il lui dit(, il lui dit), il te dit(il te dit), il me dit(il me dit) :
«Architecte au yeux clairs je te défis !»
« Ne faites-pas de moi l’homme de haine pour qui je n’ai point de haine »
«J’habite une blessure sacrée, j’habite des ancêtres imaginaires, j’habite un vouloir obscur...»
« Moi, laminaire... »
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9. |
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Kriyé sé manmaye la
Kriyé manmaye bèlè
Oua vini pou mwen palé ou
Epi la langue kréyol
Aye nou kaye palé kréyol
Mwen tombé min kaye lévé
Kriyé sé manmaye la
Ou a vini pou mwen palé ou
Epi la langue kréyol
Mwen tonbé mwen kaye lévé
Mwen planté an barbadine
Ni lidé i kaye lévé
Oua kriyé manmaye bèlè
Oua vini pou zot dansé
Oua dansé an belia
Aye manmaye la é
Kriyé lavouasinage
Oua vini pou mwen palé ou
Epi la langue kreyol
Ah nou kaye palé kreyol
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10. |
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I sent you, in Martinique,maître,
The unfolding letter of a sail,
A letter Beyond the lines of blindingly white breakers,
Of lace-laden surplices and congregational shale.
I did not send any letter, though it flailed on the wind,
Your island is always in the haze of my mind ,
With the blown-about sea-birds in their creole clatter of vowels, Maitre among
makers, Whom the reef recites
when the copper sea-almonds blaze.
Beacons to distant Dakar, and the dolphin’s acres.
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11. |
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Je vous ai envoyé, en Martinique, Maître,
La lettre déployée d’une voile,
une lettre par-delà les lignes des brisants aveuglants de blancheur,
des surplis dentelles et de schiste de congrégation.
Je n’ai envoyé aucune lettre, bien qu’elle ait battu sur le vent,
votre île est éternellement dans la brume de mon esprit
avec le vol fou des oiseaux marins en leur caquet créole de voyelles,
maître parmi les créateurs, que les récifs récitent
quand les amandes de mer cuivrées s’enflamment,
Phares a la distante Dakar, et des domaines du dauphin.
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12. |
Les moulins de mon coeur
03:45
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Comme une pierre que l’on jette Dans l’eau vive d’un ruisseau Et qui laisse derrière elle Des
milliers de ronds dans l’eau Comme un manège de lune Avec ses chevaux d’étoiles Comme
un anneau de Saturne Un ballon de carnaval Comme le chemin de ronde Que font sans cesse
les heures Le voyage autour du monde D’un tournesol dans sa fleur Tu fais tourner de ton
nom Tous les moulins de mon cœur
Comme un écheveau de laine Entre les mains d’un enfant Ou les mots d’une rengaine
Pris dans les harpes du vent Comme un tourbillon de neige Comme un vol de goélands Sur
des forêts de Norvège Sur des moutons d’océan Comme le chemin de ronde Que font sans
cesse les heures Le voyage autour du monde D’un tournesol dans sa fleur Tu fais tourner de
ton nom Tous les moulins de mon cœur
Ce jour-là près de la source Dieu sait ce que tu m’as dit Mais l’été finit sa course L’oiseau
tomba de son nid Et voila que sur le sable Nos pas s’effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts Comme un tambourin qui pleure Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu’on les oublie
Et les feuilles de l’automne Rencontrent des ciels moins bleus Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux
Une pierre que l’on jette
Dans l’eau vive d’un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l’eau Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
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